Brome-Missisquoi accueille une délégation ouest-africaine
AGRICULTURE. Une délégation, composée de leaders et d’experts ouest-africains, a visité Brome-Missisquoi et plusieurs autres régions du Québec, du 20 au 30 septembre dernier, dans le cadre du projet ÉGALE-AO financé par Affaires mondiales Canada.
Cette tournée, soutenue par l’organisation féministe de justice sociale Inter Pares, a notamment permis de mettre en lumière les efforts des femmes rurales d’Afrique de l’Ouest dans leur lutte pour l’accès à la terre, l’agroécologie et la souveraineté alimentaire.
Les visiteurs ouest-africains ont également eu l’occasion d’échanger avec des élus municipaux et des représentants du CLD de Brome-Missisquoi sur des enjeux communs tels que l’adaptation des entreprises agricoles aux changements climatiques, la souveraineté alimentaire et le rôle crucial des femmes dans ces domaines.
Les participants ont ailleurs pris connaissance des initiatives déployées dans Brome-Missisquoi afin de promouvoir une agriculture durable et inclusive, en harmonie avec les objectifs de la planification stratégique bioalimentaire régionale.
« Nous avons été ravis de commencer notre tournée dans Brome-Missisquoi, une région où les pratiques agricoles novatrices et durables trouvent un écho fort avec les luttes menées par les femmes rurales en Afrique de l’Ouest », indique Fernande Abanda, co-gestionnaire de programmes chez Inter Pares.
Lise-Anne Léveillé, conseillère en développement au CLD de Brome-Misisquoi, garde également un excellent souvenir de sa rencontre avec les leaders et experts ouest-africains.
« La région de Brome-Missisquoi est un véritable jardin d’expérimentation d’alternatives durables, où les défis de la relève agricole, la production en harmonie avec la nature et l’approvisionnement en aliments frais et nutritifs deviennent une réalité. Nous avons eu l’occasion de partager ce que nous faisons, mais aussi d’en apprendre davantage sur ces femmes fortes de l’Afrique qui composent avec la crise climatique », précise-t-elle.
Les deux parties souhaitent continuer à promouvoir des solutions durables à travers l’échange de savoirs et de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, tout en mettant au coeur de cette transition l’égalité des genres et le renforcement des capacités des femmes.