Un projet d’agriculture urbaine dans les cartons à Adamsville

ÉDUCATION. La Ville de Bromont a annoncé qu’elle remettra une aide financière de 16 000 $ dans le cadre d’un programme agroalimentaire à l’école Saint-Vincent-Ferrier d’Adamsville. Avec ce projet, les élèves de l’école primaire auront l’occasion de vivre une immersion dans le domaine agroalimentaire, entre autres, via de l’agriculture urbaine qui sera aménagée dans le quartier.

« Nous pouvons dire que cette aide est un beau cadeau pour nos élèves qui nous permettra de réaliser plusieurs projets liés à l’initiative d’AgrÉcoles, a déclaré la directrice de l’école, Céline Latendresse. Nos élèves ont déjà entamé une partie de ce projet afin de nous préparer à l’installation prochaine des bacs de jardinage. »

Le projet a vu le jour à la suite de la mise en place d’un comité citoyen composé de membres du personnel de Saint-Vincent-Ferrier, de la Ville et de la communauté, appuyé par la conseillère municipale d’Adamsville, Jocelyne Corbeil. Le groupe a aidé l’école à soumettre sa candidature au projet d’agroécoles de l’organisme AgrÉcoles.

« Lorsque nos équipes ont entendu parler du projet scolaire, nous avons tout de suite identifié des objectifs communs tant sur les plans éducatifs, communautaires, qu’intergénérationnels, a relaté le maire de Bromont, Louis Villeneuve. Il s’agit donc d’une aide qui a du sens pour tout le monde : pour les gens du quartier, tout autant que pour les élèves et le personnel de l’école qui s’y engagent. »

« Nous accueillons avec joie le soutien de la Ville de Bromont dans le cadre de la mise en place de l’initiative d’AgrÉcoles à l’école Saint-Vincent-Ferrier, a commenté le directeur général du Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs, Carl Morissette. Avec ce partenariat, nos jeunes pourront bénéficier d’une belle collaboration citoyenne qui viendra bonifier leurs apprentissages dans le domaine agroalimentaire. »

« Cette initiative vient renforcer la cohésion communautaire qui existait déjà et aura certainement un impact positif sur la qualité de vie des résidents du quartier », a de son côté affirmé Mme Corbeil.

AgrÉcoles a pour sa part applaudi l’aide apportée par la Ville.

« Quel bonheur pour notre équipe de propager l’agroalimentaire dans la région de l’Estrie et de constater l’implication du milieu qui émane déjà ! s’est réjoui la directrice générale de l’organisme, Julia Grenier. Un projet ancré et supporté par sa communauté, c’est définitivement la clé pour assurer sa pérennité. L’école pourra utiliser les fonds pour bonifier le projet en ajoutant des éléments qui deviendront des facteurs de succès en rendant le projet encore plus vivant. »