Elliot Maginot : à l’aube d’une nouvelle aventure musicale
MUSIQUE. Il se passe quelque chose avec Elliot Maginot. Il lancera officiellement son premier album le 10 février prochain au National à Montréal. Trois jours plus tôt, il s’arrête à Cowansville pour jouer en primeur ces récentes compositions et offrir en exclusivité Young/Old/Everything.In.Between.
Il est jeune. Il a la gueule de l’emploi et le talent. Elliot Maginot, qui, jeune, a passé tous ses étés dans le village de Sutton, présentera en primeur son premier album à l’église Emmanuel à Cowansville dans le cadre de la Scène Davignon, le 7 février prochain.
Un hasard d’offrir ses premiers exemplaires à Cowansville ? «Un peu… Parce que les shows se bookent longtemps d’avance. Mais j’ai un lien avec la région. J’ai passé tous mes étés à Sutton, alors je la connais assez bien», avoue-t-il.
C’est également un hasard qu’Elliot Maginot se taille une place dans le monde musical. C’est son frère qui l’a incité à se lancer après avoir entendu des bribes de mélodies qu’il avait composées alors qu’il traversait une période «ermite».
«C’est une période qui m’a donné beaucoup de matière à exploiter en terme d’écriture. Période dans laquelle je voulais m’en sortir et la musique a été un bon moyen de briser cette carapace-là».
Le résultat est d’ailleurs très mélancolique. Ce style, largement assumé par l’artiste, se traduit par des envolées indie, pop. Un style qui se rapproche de Bon Iver et de Neil Young. «Un peu de Bob Dylan aussi». Tous des sources d’inspiration pour Maginot.
Une page se tourne
Déjà les blogueurs se l’arrachent. Young/Old/Everything.In.Between, de chez Indica, fait partie des albums 2015 à surveiller parmi les 22h22 (Ariane Moffatt) et À Paradis City (Jean Leloup).
Son premier album est composé de 11 pièces, dont une seule en français. S’y retrouve également une reprise de sa pièce There Is A Bell That Is Ringing, publiée sur YouTube il y a 4 ans déjà. L’auteur-compositeur-interprète parle d’un album qui regroupe «beaucoup plus d’instrumentation, plus étoffé, moins folk avec plus d’arrangements et de texture sonore».
Cela dit, la dernière année en a été une d’accomplissements et d’essais erreurs pour celui qui habite la métropole. «Je dirais que c’est là que tout a commencé et que tout a pris forme. Ç’a été une année extrêmement formatrice parce que je n’avais jamais autant joué. J’ai pris pas mal d’expérience, c’est vraiment là où les choses se sont placées. 2015, c’est le premier vrai test. C’est mon premier album. C’est là que je vais voir comment ça va se passer», mentionne t-il.
Celui qui désire garder le mystère entourant son vrai nom pour préserver une distanciation entre la vie de tous les jours et la musique sera accompagné de ses trois musiciens lors de sa première tournée.
Elliot Maginot est un artiste à surveiller. Les quelques amateurs de musique à l’avoir découvert profitent de ce secret bien gardé. Ils le savent. Eux-mêmes ont été hypnotisés par sa voix dès la première écoute.
À découvrir le 7 février prochain en primeur à Cowansville. Billets disponibles à la porte, sur le Réseau Ovation ou au Musée Bruck.
Coco Méliès assurera la première partie.