Massey-Vanier s’illustre avec le robot «Stacky»
ROBOTIQUE. À sa deuxième participation au concours de robotique FIRST, l’école secondaire Massey-Vanier a surpassé ses attentes. L’équipe Fénix 4947 a terminé 3e au classement régional en plus de remporter plusieurs prix.
Après une première participation difficile l’an dernier, l’équipe savait à quoi s’en tenir. Si les jeunes visaient un top 10, ils se sont vite rendu compte du potentiel de leur robot surnommé «Stacky». «Au premier match de qualification, on a établi un record avec 134 points», raconte le capitaine Bruno Côté.
La compétition consiste à fabriquer un robot selon des critères établis qui doit effectuer les tâches demandées. Cette année, les robots devaient empiler des bacs rectangulaires, puis ajouter une poubelle sur la pile et finalement insérer une nouille de piscine dans la poubelle.
Pour accomplir ces tâches, les robots sont réunis en équipe de trois. Au terme des qualifications, Massey-Vanier s’est retrouvée au troisième rang sur 47 équipes. L’équipe a alors choisi ses coéquipiers pour la poursuite du tournoi.
«Notre robot était spécialisé pour faire une seule tâche: empiler des bacs. On a donc choisi des robots qui étaient bons pour les autres opérations», explique le responsable du projet et technicien en travaux pratiques Steve Provost.
Malheureusement, le beau parcours du Fénix 4947 a pris fin en ronde quart de finale par la mince marge de deux points.
Bruno Côté à St-Louis
Les membres du Fénix 4947 ne sont pas revenus du Stade Uniprix les mains vides. Pour la qualité de son robot, l’équipe a reçu le prix de l’innovation en contrôle de système. Son pilote Alex Cournoyer a aussi été sacré meilleur pilote de la compétition.
Finalement, le capitaine Bruno Côté a été nommé «finaliste de la liste de Dean Kamen». Ce prix vise à récompenser les élèves les plus engagés dans leur équipe. Sa nomination lui vaut un voyage à St-Louis au Missouri pour la grande finale mondiale de FIRST.
«Je dis toujours que c’est à cause de l’équipe. C’est difficile de donner du temps à une équipe qui ne veut pas! Moi, je l’ai fait pour l’équipe», commente l’élève de secondaire 4.
Des centaines d’heures de travail
Entre 25 et 30 élèves et autant de mentors (professionnels, ingénieurs, enseignants) ont contribué à l’équipe. De septembre à décembre, les jeunes ont suivi des formations sur la robotique et le génie. À compter du dévoilement des règles du jeu le 3 janvier, ils ont consacré entre 100 et 200 heures de travail au projet! Soirs, fins de semaine, congés y sont passés.