Manège équestre à Bromont: plus petit et plus de bois

BROMONT. La Société d’Agriculture du Comté de Shefford (SACS) a lancé un appel d’offres pour la réalisation du manège équestre sur le site du Parc Équestre Olympique de Bromont. Le bâtiment a semé la controverse plus tôt cette année en raison de son apparence. Le récent plan présente un manège plus petit et composé majoritairement de bois.

Le dernier croquis est l’objet de l’appel d’offres qui se termine le 27 août et qui est ouvert aux entreprises de la province. Selon l’avis, les travaux comprennent la préparation de plans et dessins d’atelier de la structure complète du manège, la construction ainsi que la réalisation de la nouvelle entrée électrique du site.

Le manège équestre de Bromont est retourné à la planche à dessin trois fois depuis le dépôt du premier plan en 2013.

En mars, un croquis du manège avait été présenté aux citoyens lors de la première rencontre d’information du Comité organisateur des Jeux équestres mondiaux (COJEM). Le bâtiment projeté ne plaisait pas en raison de son apparence et de sa grosseur.

Il a été approuvé par quatre des six membres de l’administration Quinlan lors d’une séance extraordinaire tenue en avril malgré les recommandations défavorables du Comité consultatif d’urbanisme (CCU).

En offensive, une citoyenne avait lancé une pétition demandant aux élus de revoir leur décision.

Cela dit, le président de la SACS, Marcel Bundock, assure que le manège a été revu en fonction des commentaires des citoyens et en réponse à la pétition. «Nous avons apporté des modifications et d’autres qu’on n’a pas pu faire en raison de sa volumétrie», précise-t-il.  

Parmi les changements majeurs, Marcel Bundock note le retrait des panneaux de métal, la superficie du bâtiment qui est passé de 90 000 pieds carrés à 69 0000 pieds carrés ainsi que le revêtement qui est composé à 80% de bois et 20% de pierres.

Par ailleurs, il n’exclut pas la possibilité que le plan du manège soit, une fois de plus, retouché. «Nous allons attendre de voir ce que les entrepreneurs nous proposent et il se pourrait bien qu’il y ait à nouveau des changements».  

Mystère entourant une source de financement

Questionné à propos des sources de financement pour la construction dudit bâtiment, le président est resté évasif. «Ce sont les mêmes que depuis le début, soit Desjardins et Investissement Québec. Ce dossier-là est réglé. Je ne suis pas en mesure d’annoncer une subvention en question parce que ce n’est pas à nous de le faire. C’est de leur ressort, mais on parle d’une importante subvention».

La construction de manège devrait coûter entre 8M$ et 8,5M$, estime M. Bundock.

Ce dernier préfère ne pas s’avancer sur le début des travaux. «Encore là, on va attendre les appels d’offres avant de parler de dates».

 

L’appel d’offres se termine le 27 août.

Toujours hors contexte

La conseillère Diane Perron ainsi que son collègue Louis Villeneuve s’étaient opposés à l’adoption du projet en avril. «Le bâtiment ne correspond pas au caractère champêtre de la route de Gaspé», avait avancé la conseillère et membre du CCU.

Mme Perron a vu le nouveau plan du manège et a été invitée à commenter sa nouvelle apparence. Selon elle, l’architecture du bâtiment ne s’intègre toujours pas au site.  

À longueur d’année

Le président du parc équestre, Roger Deslauriers, a fait savoir lors du point de presse entourant le coup d’envoi de la 40e édition de l’International Bromont que le manège équestre allait enfin permettre à l’organisation d’offrir le sport à l’année.

À cela, Marcel Bundock a ajouté que «le manège est la seule façon qu’on pourrait rentabiliser le site olympique à long terme».

Le COJEM devrait inviter prochainement les citoyens à une rencontre avec comme sujet le manège équestre. La date n’est toujours pas définie. Il s’agirait de la deuxième rencontre publique depuis que le COJEM est formé.