Un pas de plus vers un vélodrome couvert à Bromont
BROMONT. L’administration Quinlan a l’intention de soutenir financièrement le projet de vélodrome couvert porté par le Centre national de cyclisme de Bromont (CNCB). Un appui qui s’élève à un peu plus de 1 M$.
Le projet de vélodrome couvert est dans l’air depuis des années, mais le CNCB a mis le chantier en branle il y a quelques mois à peine.
«Depuis la fermeture du vélodrome couvert de Montréal en 1989, des gens au Québec rêvent d’en avoir un. Plusieurs projets sont ressortis, mais aucun n’a vu le jour. Pour nous, tout a commencé quand Emploi-Québec a cru en notre projet», relate le directeur général du CNCB, Nicolas Legault.
En juin, Emploi-Québec a versé un montant de 12 000 $ pour la réalisation du plan d’affaires, dont DAA Stratégies a obtenu le mandat.
Au courant de l’hiver, le directeur général parlait d’un projet qui pourrait coûter entre 4 M$ et 65 M$.
Il est maintenant estimé à 4,8 M$. «L’objectif est d’avoir un vélodrome couvert chauffé. Pas d’un gros bâtiment pour accueillir les coupes du monde par exemple. On veut simplement qu’il soit beau, fonctionnel et opérationnel à l’année», explique-t-il.
La construction de l’ovale serait portée par trois sources de financement. Outre le montant de 1 050 000 $ en services et en argent de la ville de Bromont, le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur de la Recherche (MEESR), par le programme de soutien aux installations sportives et récréatives du Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique, pourrait verser 50 % des dépenses admissibles, soit approximativement 2 M$.
Le CNCB a déposé son projet au MEESR vendredi dernier (14 août). Une réponse devrait surgir d’ici un ou deux mois, croit Nicolas Legault.
Aussi, la Fédération québécoise des sports cyclistes s’engagerait, en collaboration avec le CNCB, à entreprendre une levée de fonds. «Il y a un gros travail qui nous attend. Ça va être assez impressionnant comme levée de fonds», assure Nicolas Legault. Les deux entités devront aller chercher un montant avoisinant 2 M$.
L’appui de la ville qui a été adopté à l’unanimité par le conseil à la dernière séance (3 août) est conditionnel à des réponses favorables du MÉER et de la FQSC. La demande du CNCB sera également l’objet d’un protocole d’entente avec la ville qui devra alors approuver, ou non, les plans et l’aménagement du projet de vélodrome couvert.
Le directeur général se dit très confiant. «J’estime à 75 %-80 % les chances que le projet fonctionne», clame-t-il.
La plus belle année
Le CNCB dresse, à ce jour, son meilleur bilan depuis son ouverture en 1997. Depuis le début de l’année, plus de 45 000 cyclistes ont fréquenté le centre. Parmi ceux-là, 200 sont des jeunes participant à des camps de jour et 3120 sont des enfants qui ont été initiés par des programmes scolaires.
Le vélodrome couvert permettrait au centre d’élargir ses horizons en offrant la piste à longueur d’année et lors des intempéries. Comme la piste du vélodrome est extérieure, ses activités sont offertes seulement d’avril à octobre.
Le vélodrome, conçu préalablement pour les Jeux olympiques d’été d’Atlanta en 1996, est à Bromont depuis 2000. Il s’agit du seul vélodrome Olympique au Canada.