MétéoMédia prévoit un début d’hiver doux

MÉTÉOROLOGIE.  Après une saison automnale qui s’est majoritairement déroulée avec des températures assez chaudes dans le Haut-Richelieu, l’équipe de MétéoMédia va de l’avant avec le dévoilement de ses prévisions pour l’hiver. Après un mois de décembre relativement doux, des températures plus fraîches sont attendues en janvier et en février.

Selon les météorologues de MétéoMédia, les régions de l’Estrie et la Montérégie, dans laquelle le Haut-Richelieu se situe, sont plus exposées à la douceur en raison de leur position géographique au sud du Québec. « Les redoux sont davantage prévus durant la première moitié de l’hiver. Pour la deuxième moitié, soit fin janvier et février, les températures seront plus semblables aux normales saisonnières », explique le météorologue Patrick Duplessis.

Le phénomène El Niño, qui se caractérise par une température anormalement élevée de l’eau du Pacifique au niveau de l’Équateur, serait présent depuis plusieurs mois, contrairement aux trois dernières années où La Nina était observée. « On ne sait toutefois pas encore les effets de ce phénomène sur le Québec cette année, car l’anomalie est entourée d’eau chaude. D’habitude, on l’observe en contraste avec des eaux froides », souligne le météorologue.

NEIGE 

À la grandeur du Québec, on prévoit également moins de précipitations de neige que la normale. « De façon générale, on ne s’attend pas à un hiver très enneigé, surtout pour le Nord. Étant donné que le Haut-Richelieu se trouve plus au Sud de la province, la région est dans la zone où il y a un plus grand risque d’avoir de la neige durant la saison », mentionne M. Duplessis.

« On s’attend à ce que les tempêtes les plus importantes de la saison passent surtout au sud de nos frontières. Il risque donc d’avoir plus de débordements dans les secteurs de l’extrême Sud et Est de la province », ajoute-t-il.

Pour ce qui est du verglas, les chances de connaître un événement majeur ne sont pas plus grandes que la normale. « L’an dernier, à la toute fin de l’hiver, on a eu un épisode assez marquant en ce qui concerne le verglas, mais ce genre d’événements qui cause de grosses pannes d’électricité est tout de même rare. Cette année, il n’y a pas de gros signaux annonçant du verglas, donc ça risque d’être une saison assez typique », de conclure le météorologue.