Atelier Véronique B: tenter de faire sa place comme PME

AFFAIRES.  À l’aube de son cinquième anniversaire, l’Atelier Véronique B désire continuer de se démarquer dans un marché particulier. L’entreprise bromontoise fait affaire dans le domaine de la fabrication de vêtements et d’accessoires pour femmes, enfants et de maternité.

La propriétaire et designer Véronique Beaudoin explique que le marché est surtout composé de petites entreprises, surtout pour ce qui est du côté maternité.

« Ce sont presque toutes des boutiques indépendantes avec des femmes propriétaires qui ont ouvert leurs commerces, indique-t-elle en entrevue. Il y en a beaucoup aussi qui ont fermé. C’est en train de se stabiliser. On est en train de refaire notre travail d’aller chercher ces opportunités et nous vendre. »

Les dernières années, à l’instar de plusieurs autres entreprises, n’ont pas été de tout repos, surtout pour une boutique en démarrage.

« Il y a vraiment une croissance au niveau de notre ligne de maternité, affirme Mme Beaudoin. Dans les cinq dernières années, on a dû gérer de la croissance, de la décroissance puis le retour de la croissance, avec la pandémie! »

Le défi principal d’une petite entreprise de ce genre est de se faire connaître.

L’Atelier Véronique B peut compter sur treize points de vente au Canada et un autre au Minnesota, en plus d’une boutique en ligne.

« Les points de vente, c’est une super belle vitrine, a déclaré la propriétaire. On peut desservir un rayon de 80 km, disons autour de Bromont, mais ce n’est pas tout le Canada qui va venir ici! Pour les ventes en ligne, c’était vraiment bien pendant la pandémie, mais rapidement, ça a chuté, je pense, de façon générale, surtout dans le domaine de la mode et du vêtement. »

« Les gens veulent essayer les vêtements, poursuit-elle. C’est fâchant de commander un vêtement, de l’essayer et qu’il ne fait pas. Ça complique les choses en vente, puisque, je le sais, si quelqu’un vient ici, il va pouvoir toucher au tissu et se rendre compte de la qualité. »

AUTRES DÉFIS

À l’instar d’une multitude de domaines d’activité, l’un des défis principaux de l’Atelier Véronique B est la recherche de main-d’œuvre.

« Des couturières, nous sommes en région, rappelons-le, ce serait probablement plus facile d’en dénicher si j’étais à Montréal, déclare Mme Beaudoin. Il y a un plus grand bassin de main-d’oeuvre là-bas, mais également d’immigrants. Au Québec, ce savoir-faire-là s’est beaucoup perdu dans les dernières années. Ce n’est pas toujours évident! »