Le Tour Charles-Bruneau permet d’amasser plus de 3,5 M$

SANTÉ. Le Tour Charles-Bruneau, dont l’un des onze parcours avait comme départ Bromont, a réussi à récolter une somme de 3 525 000 $. C’est un groupe de 70 cyclistes qui ont quitté le Domaine Château-Bromont tôt le 5 juillet dernier pour rejoindre Boucherville, après un périple de 133 km.

Depuis la première édition de l’événement il y a 28 ans, le Tour aura permis d’amasser pas moins de 50 M$ avec comme objectif de financer la recherche et d’aider au développement de projets en lien avec les cancers pédiatriques.

L’une des co-porte-parole du Tour, Florence Breton, était à Bromont pour le départ.

« C’est ma cinquième édition déjà, explique-t-elle. Je l’ai vécu sous toutes ses facettes, en tant qu’enfant héros il y a quelques années et, maintenant, en tant que co-porte-parole depuis l’an dernier aux côtés de Pierre Bruneau et de Paul Doucet. C’est un mandat qui m’anime beaucoup pour l’avoir vécu en tant que jeune et maintenant remise d’un cancer pédiatrique moi-même. On dirait que je comprends autant les parents, les familles qu’un petit peu les cyclistes. »

« Toute cette générosité-là qui émane de ce parcours-là, de ces éditions-là, c’est tout le temps super impressionnant, vraiment. »

Florence Breton, co-porte-parole du Tour Charles-Bruneau

La jeune adulte âgée de 20 ans a dû affronter une épreuve difficile, elle qui a été diagnostiquée d’un carcinome papillaire de la glande thyroïde, une forme de cancer, à l’âge de 12 ans.

« Je suis la preuve vivante que ça se peut, ressortir d’une histoire comme celle-là, d’en ressortir vivante, pimpante, déclare-t-elle. Avoir un avenir sans trop de séquelles, c’est important aussi. Ultimement, on veut promettre un avenir sans cancer pédiatrique, on le souhaite. Toutefois, malheureusement, certains ne s’en sortent pas. On parle encore d’un 20% d’enfants dont le cancer résiste au traitement. »

« J’ai subi différentes chirurgies, j’ai été hospitalisée quelques fois aussi, ça a été un parcours très montagneux parce que justement, ça touchait plein d’aspects de ma vie d’adolescente, poursuit-elle. Maintenant, en tant que jeune adulte, remise depuis trois ans officiellement, je peux sonner la cloche, crier guérison, mais ça demeure quand même un défi au quotidien avec ce qui reste. J’apprends à me relever, puis à m’écouter. C’est important d’écouter son corps surtout, vraiment. »

Au total, ce sont plus de 1000 participants qui ont roulé en direction de Boucherville et ont parcouru des distances entre 50 et 500 km du 29 juin au 5 juillet dans le cadre du Tour Charles-Bruneau.