L’École des entrepreneurs inaugure son campus à Cowansville
ENTREPRENEURIAT. L’École des entrepreneurs du Québec a officiellement procédé à l’inauguration de son Campus Montérégie. Si le bureau principal du campus est situé à Cowansville, plusieurs cours, formations et ateliers sont donnés partout sur le territoire de la Montérégie et de l’Estrie et virtuellement.
En tout, le Campus Montérégie couvre 22 MRC, allant de Vaudreuil-Dorion à Sorel-Tracy, en passant par l’Estrie ou encore les régions de Saint-Jean-sur-Richelieu, de Longueuil ou de Saint-Hyacinthe.
« Oui, on a des adresses physiques pour la Montérégie, dans Brome-Missisquoi, Vaudreuil-Soulanges et Pierre-de-Saurel, mais ça va nous faire plaisir aussi d’aller dans les autres endroits en fonction des besoins, explique le directeur général de l’École des entrepreneurs du Québec, Michel Fortin. Nous souhaitons être présents aux quatre coins de la province pour offrir un maximum d’accessibilité aux entrepreneurs qui souhaitent développer leurs compétences. »
Le bureau cowansvillois de l’École des entrepreneurs du Québec est situé dans les anciens locaux de la Zone BM, dans le même bâtiment que le CLD et la MRC de Brome-Missisquoi.
« Le modèle d’école a bougé avec la pandémie, affirme le directeur régional du Campus Montérégie de l’École des entrepreneurs du Québec, Rafaël Gendron. L’idée d’avoir un campus physique quelque part comme les autres campus avant celui-là a changé. Je dois dire que dès le départ le campus de la Montérégie était déjà vu avec beaucoup d’endroits satellites et que les cours se déplacent, compte tenu du territoire. »
« Le but, c’est d’aller vers l’entrepreneur, ajoute-t-il. Par exemple, si la région de Pierre-de-Saurel se dit qu’elle a besoin de formations, on va les amener là-bas. On devient plus des coordonnateurs qu’un espace physique avec une classe qui nous appartient. »
L’équipe du Campus Montérégie, qui donne des cours depuis mai 2021, travaille avec les différents centres locaux de développement, chambres de commerce, pôles d’économie sociale ou centres d’aide aux entreprises de la région pour déterminer les besoins des entrepreneurs aux quatre coins de la Montérégie.
« On a un comité aviseur qui va rejoindre des entrepreneurs et des membres d’organismes de tout le territoire justement pour aller chercher le pouls, indique M. Gendron. Effectivement, Brome-Missisquoi n’a pas les mêmes réalités que Vaudreuil ou Acton Vale. Le tissu économique n’est pas pareil, on s’adapte et on travaille avec le milieu pour répondre aux besoins. »
Les cours et ateliers donnés s’adressent autant aux jeunes entrepreneurs qu’à ceux qui ont plusieurs années d’expérience.
« On a autant des formations de comptabilité de base que des programmes de leadership managérial de plusieurs semaines, donne en exemple M. Gendron. Notre but, c’est d’être capable de répondre aux besoins des entrepreneurs, peu importe où il est dans son développement. »
L’École des entrepreneurs du Québec avait annoncé qu’elle s’implanterait à Cowansville en janvier 2020, tout juste avant que la pandémie ne frappe de plein fouet.
« Le CLD de Brome-Missisquoi avait déposé sa candidature pour accueillir l’École des entrepreneurs du Québec alors on est très fiers et heureux que le projet se réalise, a relaté le président du CLD et maire de Bromont, Louis Villeneuve. C’est quelque chose de très important, un travail très fort pour promouvoir l’entrepreneuriat et accompagner ceux et celles qui veulent accélérer le développement de leurs entreprises. »
Le propriétaire de Bromont Campervan, Olivier Marcoux, a relaté son expérience avec l’École des entrepreneurs lors de l’inauguration officielle, qui se tenait du côté du Vignoble de l’Orpailleur à Dunham.
« Quand Rafaël Gendron m’a approché pour suivre des cours, moi, je pensais avoir la science infuse, ça faisait un an que j’étais entrepreneur, j’avais créé une certaine forme de bénéfices, je me disais que je n’avais pas besoin de ça, admet M. Marcoux. Compte tenu de la relation que j’avais avec Rafaël, je lui ai fait confiance, j’ai participé à son programme de croissance comme chef d’entreprise. On a pu chaque semaine se développer, pas seulement théoriquement, mais également en échangeant sur nos forces, nos faiblesses avec d’autres entreprises. Cette confiance que ce cours-là m’a donnée m’a permis d’être où je suis rendu aujourd’hui. »