Paris: pas de finale en saut d’obstacles pour le Canada
SPORTS ÉQUESTRES. L’équipe canadienne à l’épreuve de saut d’obstacles en sports équestres, dont fait partie le Bromontois Mario Deslauriers, n’est pas parvenue à se tailler une place pour la finale olympique avec une récolte de 32 points de pénalité, huit de plus que le pointage requis pour terminer dans le top 10. Les qualifications se tenaient ce matin au Château de Versailles.
Deslauriers était le premier des trois cavaliers canadiens à s’exécuter avec son cheval Emerson. La paire a réussi un très bon temps de 75,49 s, bien en deçà de la limite de 79 s, mais a accroché deux barres et est arrivé tout juste de court à la rivière pour accumuler 12 points de pénalité.
Sa coéquipière Erynn Ballard et son cheval Nikka VD Bisschop ont quant à eux amassé 4 points de pénalité.
C’est la fille de l’illustre cavalier canadien Ian Millar, Amy Millar, qui était la dernière canadienne à affronter le parcours. Elle a cependant fait tomber quatre barres au sol pour un total de 16 points.
Ces récoltes procurent donc 32 points au Canada et le 14e rang. Le Mexique a obtenu le dernier laissez-passer pour la finale avec 20 points.
De leur côté, les trois cavaliers allemands ont été parfaits, terminant la compétition au sommet. Ils seront accompagnés des Américains, des Britanniques, des Belges, des Néerlandais, des Irlandais, des Français, des Suédois, des Israéliens ainsi que des Mexicains pour l’épreuve ultime de demain.
Tout n’est pas terminé pour les cavaliers canadiens qui seront de nouveau en action, cette fois-ci lors de la compétition individuelle la semaine prochaine. Les qualifications se tiendront le lundi 5 août à compter de 8h, heure de l’Est, et la finale, le lendemain, à 4h.
Deslauriers, 59 ans, en est à sa quatrième participation aux Jeux olympiques. Il avait pris part aux Jeux de Tokyo il y a trois ans, mais également ceux de Séoul en 1988 et de Los Angeles en 1984, âgé alors seulement de 19 ans. Il avait, à ce moment, terminé quatrième, autant à l’épreuve individuelle qu’à celle en équipe.