Un camp qui répond aux attentes pour Christophe Normand
FOOTBALL. Tout juste rentré de Toronto, le Bromontois Christophe Normand se dit ravi de son expérience aux activités du camp de recrutement de la Ligue canadienne de football (LCF). L’ex-demi-offensif du Rouge et Or de l’Université Laval s’est frotté à une cinquantaine de ses confrères issus du circuit universitaire canadien.
Une première partie des tests physiques s’est déroulée, samedi. Normand a obtenu une quatrième place au développé couché (bench press). Les footballeurs ont dû soulever une charge de 102 kilos (225 livres), pour un maximum de répétitions, et le Bromontois y a fait belle figure avec ses 29 récidives.
«C’était plutôt intimidant comme endroit, avec l’ensemble des recruteurs et des projecteurs, il y avait environ 150 personnes en tout dans la salle de conférence. Mais j’ai atteint mon objectif à ce niveau-là», explique Normand.
Les épreuves du dimanche demeurent toutefois le fait saillant de son week-end. «J’ai vraiment dominé dans les drills de football, au point que des entraîneurs sont venus me le dire. Quant à moi, c’est là que ça compte, on a beau être fort, être vite à l’extérieur, mais c’est sur le terrain que ça se passe», relate celui qui portait le numéro 34.
Le camp prévoyait non seulement une série d’épreuves physiques, mais aussi des entrevues avec certains clubs de la LCF. Normand aura rencontré une demi-douzaine d’équipes lors de son séjour. Il a brisé la glace avec Hamilton (vendredi). L’approche conviviale de la formation ontarienne, selon ses dires, lui a permis de chasser la nervosité d’une première. Le même jour, il a croisé les représentants de Toronto et d’Ottawa. Le lendemain, il s’est entretenu avec Montréal, Saskatchewan et Winnipeg.
Normand faisait partie d’une liste de footballeurs ayant reçu une invitation après avoir suscité l’intérêt d’au moins trois équipes du circuit professionnel canadien. Les participants tentaient d’attirer le regard des recruteurs en vue de la prochaine séance de repêchage, qui aura lieu le 12 mai. «Je suis assez confiant que mon nom sorte à ce moment-là.»