Un tribunal de C.-B. accélère le traitement d’une plainte pour antisémitisme

VANCOUVER — Le tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique va accélérer le traitement d’une plainte d’un groupe d’enseignants juifs

Un groupe d’enseignants affirme que le tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique a accepté d’accélérer le traitement d’une plainte pour antisémitisme contre leur syndicat alors que de nouvelles allégations font surface.

L’avocat du travail basé à Vancouver Paul Pulver, qui représente BC Teachers Against Antisemitism (BCTF), a déposé la plainte cette année pour ce qu’il a appelé «l’effacement des voix et des opinions juives et sionistes» au sein de la BC Teachers’ Federation et sur les lieux de travail des membres.

Le groupe affirme que le syndicat a «ostracisé» les enseignants soit parce qu’ils sont juifs, soit parce qu’ils ont «des opinions actuellement impopulaires» sur les Juifs, Israël ou les attaques du 7 octobre par le Hamas.

Sa plainte initiale déposée au cours de l’été cite plus de deux douzaines d’exemples d’antisémitisme présumé causé ou favorisé par le syndicat des enseignants.

La BC Teachers’ Federation n’était pas immédiatement disponible pour commenter.

Me Pulver a indiqué dans un communiqué publié vendredi qu’une autre enseignante s’est jointe à la plainte après avoir assisté à une journée de perfectionnement professionnel en octobre, où elle a été forcée de partir lorsqu’elle a posé des questions sur la position de la fédération sur le conflit au Moyen-Orient.

Il a déclaré que l’enseignante, comme les autres personnes impliquées dans la plainte, «ne voit plus de voie vers l’épanouissement dans sa carrière d’enseignante».

«Le harcèlement lors de l’événement d’octobre est un autre exemple de discrimination contre les enseignants qui ne sont pas d’accord avec la façon dont la BCTF favorise et encourage l’antisémitisme», a fait valoir l’avocat dans le communiqué.

«Ils sont heureux que le Tribunal ait reconnu l’urgence de leurs préoccupations et ils ont hâte de parvenir à une résolution qui réponde à leurs besoins, ainsi qu’à ceux des élèves et des familles qui dépendent d’eux.»