Le cinéaste Charles Officer, qui a présenté la vie des Noirs canadiens, est mort
TORONTO — Le cinéaste né à Toronto Charles Officer, dont les portraits de la vie des Noirs canadiens lui ont valu de nombreuses distinctions au cours des deux dernières décennies, est décédé, selon plusieurs médias.
Le «Globe and Mail» avait été le premier à annoncer son décès, dimanche.
Le Festival international du film de Toronto (TIFF) s’est souvenu d’Officer comme d’un talent canadien important, tandis que l’Office national du film du Canada a déclaré qu’il pleurait sa perte.
Le premier long métrage du cinéaste en 2008, «Nurse.Fighter.Boy» («Mère.Protecteur.Innocence»), avait été présenté en première au TIFF et s’était retrouvé en nomination pour dix prix Genie, précurseur des Prix Écrans canadiens.
Il a ensuite réalisé de nombreux longs métrages et documentaires centrés sur les histoires des Noirs, notamment «Akilla’s Escape», en 2020.
Plus récemment, il a remporté le prix Écrans canadiens du meilleur réalisateur dans une série dramatique pour le premier épisode de «The Porter», la série acclamée par la critique de CBC/BET Plus.
Sarah Polley, une autre réalisatrice et camarade de classe à l’école de cinéma, a déclaré dans une publication sur Instagram qu’Officer avait réalisé des chefs-d’œuvre.
«C’est une grande perte. Pour nous tous. Et un appel, en son absence béante, à être à la hauteur de son optimisme, de son dévouement, de son élévation constante des autres, de sa maîtrise de son métier», a-t-elle écrit.
«Je l’ai vu dans des environnements où il a été rejeté et où on lui a manqué de respect. Je n’ai jamais vu sa générosité faiblir une seule fois. Le voir reconnu pour le génie qu’il était m’a comblée.»